Telle est la quintessence de la conférence de presse conjointe donnée par le Ministre de la Communication (MINCOM) et le Ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE) le 21 novembre 2025 à l’Auditorium du ministère de la Communication, suite la renationalisation d’ENEO.

Face à la presse nationale et internationale, le ministre de la Communication (MINCOM), René Emmanuel SADI et son homologue de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Gaston ELOUNDOU ESSOMBA, ont apporté des explications sur la sortie d’Actis du capital d’ENEO.
En effet, le Cameroun détient désormais 95% des parts d’ENEO depuis le 19 novembre 2025, jour de la signature de convention du rachat de 51% des parts d’Actis à hauteur de 78 milliards de FCFA par le gouvernement camerounais par ailleurs représenté par le MINEE et le Ministre des Finances, Louis Paul MOTAZE.
Cette renationalisation va entraîner la mise sur pied d’un nouveau management tout en permettant aux employés actuels d’ENEO de conserver leurs emplois.
Cette renationalisation, selon le MINEE vise non seulement à résorber la dette de l’entreprise qui s’élève à 800 milliards de FCFA, à engranger plus de revenus pour pouvoir payer tous les acteurs du secteur de l’électricité et à satisfaire la demande. À cela, le MINCOM, a rajouter que ce rachat intervient au moment où les objectifs fixés entre l’Etat et Actis en 2014 lors de son arrivée n’ont pas été atteints. Actis devait entre autres, attirer des investissements étrangers et des capitaux, préconiser une gestion professionnelle et accroître la production.
En outre, la renationalisation d’ENEO vise également à faire un redressement du secteur en s’attaquant aux fraudes électriques souvent préjudiciables au fonctionnement d’ENEO, et restaurer la confiance chez les compatriotes. Toutefois, au terme de cet échange avec la presse, il ressort que l’Etat dispose de 60 jours pour pouvoir payer les 78 milliards FCFA de rachat.
