Certains bureaux de vote du Nord-Ouest et du Sud-Ouest délocalisés
Dans sa rubrique quotidienne intitulée “Du côté d’Elecam”, Cameroon-tribune informe ses lecteurs de l’avancé des préparatifs de l’élection présidentielle du 07 octobre prochain.
Les camerounais sont informés dès lors de la disponibilité de la liste de tous les bureaux de vote, ainsi que de leurs sièges, comme le prévoit la loi électorale.
L’on sait désormais qu’un «centre de vote» est un regroupement de plusieurs bureaux de vote réunis dans un même site.
Se préoccupant de la sécurité des électeurs et des acteurs de toute la chaine électorale, Elecam a annoncé la délocalisation de certains bureaux de vote notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Au-delà de l’aspect légal du déroulement de l’élection prochaine, Elecam veille aussi à la logistique électorale, afin de ne léser aucun parti politique en lice. Les kits électoraux a-t-on assuré de ce côté-là, sont disponibles en quantité pour chaque candidat, en l’occurrence à Maroua où la structure rassure que les 47 antennes communales de la région sont entrain de recevoir les leurs ; même Kolofata n’est pas en reste dans cet approvisionnement. C’est à partir de la base aérienne de Yaoundé que l’on procède à l’acheminement de tout le matériel électoral vers les différentes circonscriptions électorales du Pays.
Des points de dissension entre la Presse et le Conseil électoral ont déjà été adoucis, notamment en ce qui concerne l’installation des bureaux de vote dans les casernes, le Président du Conseil électoral rappelant que tout est mis en œuvre pour que le citoyen camerounais ne souffre d’aucun quelconque problème lié à l’insécurité. Et ce n’est pas tout. L’aspect de la transparence est aussi la préoccupation majeure d’Elecam ; à la question de savoir si on peut s’inscrire ici et aller voter là-bas ? Le centre d’appel opérationnel d’Elecam, ouvert 24/24h, répond clairement aux électeurs : NON ! À moins d’être un fonctionnaire affecté avec preuve à l’appui, un retraité ou un militaire. D’ailleurs, de telles dispositions ont été prises pour jusqu’au 29 septembre 2018, délai de rigueur. Le personnel du centre d’appel opérationnel travaille de ce fait, code électoral sur table, nous apprend Cameroon Tribune.
Le journal nous informe également que des formations ont été organisées pour tous les acteurs des bureaux de vote, afin d’éviter toute forme d’anicroche.
En clair, les dispositions prises par Elecam visent à garantir un scrutin pacifique pour ce qui relève de ses compétences, aux camerounais. La structure appelle encore jusqu’à ce jour, les électeurs à aller retirer leurs cartes électorales. ONU-Femmes donne un coup de main à ne pas négliger sur cet aspect-là, car, il ne suffit pas de s’inscrire, il faut effectivement aller accomplir son devoir de bon citoyen et cela passe par le retrait de sa carte électorale.